« Suippes : Pour l'honneur des caporaux de Souain. | Accueil | François Laurent : un breton fusillé pour l'exemple. »

mardi 18 décembre 2007

Commentaires

Spenwald Osgler

« Du peu que nous pouvons connaître des événements du futur, une chose est certaine : les forces du mouvement du futur ne seront rien d’autre que celles du passé : la volonté du plus fort, les instincts vitaux, la race, la volonté de posséder, et le pouvoir.

Il y a une immense différence, que la plupart des gens ne comprendront jamais, entre voir l’histoire future comme elle sera et la voir comme on aimerait qu’elle soit. La paix est un souhait, la guerre est un fait, et l’histoire n’a jamais prêté attention aux désirs et aux idéaux humains.

Quand des penseurs individuels et des idéalistes parlent de paix, comme ils l’ont fait depuis des temps immémoriaux, l’effet est négligeable. Mais quand des peuples entiers deviennent pacifistes, c’est un symptôme de sénilité. Les races fortes et jeunes ne sont pas pacifistes. Adopter une telle position, c’est abandonner le futur, car l’idéal pacifiste est une condition terminale qui est contraire aux faits de base de l’existence. Aussi longtemps que l’homme continuera à évoluer, il y aura des guerres.

Le pacifisme signifie laisser les non-pacifistes prendre le contrôle. Le pacifisme restera un idéal, la guerre un fait. Même si le monde était unifié sous une seule autorité, il y aurait toujours des guerres, qu’on nommerait des rébellions : distinction purement verbale.

Dans l’histoire ce n’est pas l’idéalisme, la bonté ou la moralité qui règnent — leur royaume n’est pas de ce monde — mais plutôt la résolution, l’énergie, la présence d’esprit, et l’aptitude pratique. On ne peut pas effacer ce fait avec des lamentations et des jugements moraux. C’est la manière dont l’homme est fait ; c’est la manière dont la vie est faite, c’est la manière dont l’histoire est faite. »

Oswald Spengler

Xavier

Bonjour,

Et merci pour ce magnifique blog... qui n'a hélas plus l'air d'être tenu à jour.

En ce qui concerne l'inscription la plus percutante « Maudite soit la guerre et ses auteurs ! », plus ça va, et plus je pense que la ponctuation qui apparaît sous la forme d'un point, ou d'une virgule mal formée ou à demi-effacée, après le mot « guerre » a une importance capitale dans la phrase.

Sans ponctuation, l'imprécation semblerait s'adresser de manière égale à la guerre et à ses auteurs.

Avec la ponctuation, le lecteur reprend son souffle pour finalement accabler les vrais maudits...

Avis perso, évidemment :-)

Amicalement,
Xavier

L'utilisation des commentaires est désactivée pour cette note.

Ma Photo

Sites étrangers sur les fusillés pour l'exemple.

mai 2008

lun. mar. mer. jeu. ven. sam. dim.
      1 2 3 4
5 6 7 8 9 10 11
12 13 14 15 16 17 18
19 20 21 22 23 24 25
26 27 28 29 30 31