Le conseil général de l'Aisne, dans la région Picardie, a adopté le 16 avril 2008 un voeu demandant aux autorités françaises de "reconnaître les soldats condamnés pour l'exemple comme des soldats de la Grande Guerre à part entière" et d'inscrire leurs noms sur les monuments aux morts.
"Le Conseil général de l'Aisne invite solennellement la République française à prendre, dans la générosité qu'elle doit à ses enfants, et à l'occasion du 90ème anniversaire de la fin de la Grande Guerre, la décision de reconnaître les soldats condamnés pour l'exemple comme des soldats de la Grande Guerre à part entière, comme des Poilus comme les autres, de façon à permettre que leurs noms puissent être légitimement inscrits sur les monuments aux morts des communes de France, à la demande de leurs familles ou des associations et collectivités concernées", demande l'assemblée départementale dans un voeu qu'elle a adopté le 16 avril à l'unanimité, gauche et droite réunies.
En fait pour obtenir cette unanimité dans le vote, la droite locale à obtenu de la majorité socialiste de l'Aisne le substitution des termes "combattant de la Grande Guerre " par "soldat de la Grande Guerre ". Chacun faisant un pas vers l'autre, le consensus a été possible. Espérons qu'au niveau national, nos dirigeants acquièrent cette sagesse.
Le voeu, qui a été adopté le jour anniversaire du début de l'offensive du Chemin des Dames en 1917, évoque la "politique active" menée par le conseil général "depuis plusieurs années" pour "réintégrer les fusillés de 1914-1918 dans la mémoire collective", notamment en accueillant en juin 2007 des descendants de fusillés dans le département. "Sans chercher à réécrire l'histoire ou à l'instrumentaliser, peut désormais venir, après le temps des tabous et des polémiques, le temps d'une mémoire apaisée", "90 ans après la fin de la Grande Guerre", poursuit le texte, qui évoquent "plus de 50" soldats fusillés au cours des quatre années de guerre dans l'Aisne. Selon un décompte effectué en 2006 par l'ancien chef du service historique de l'armée de terre, 675 soldats ont été fusillés sous l'uniforme français pendant la Grande Guerre pour désertion, mutinerie ou refus d'obéissance. Parmi seul une quarantaine de ces fusillés ont été réhabilités dans les années 1920 ou 1930.
Sources: http://filinfo.france3.fr/popup_afp.php?nameRegion=normandie&id=%20080404145150.kgm37ozv
Hum... Je réponds très en retard... Mais le commentaire de Chocard me choque...
Quand maintenant, quelqu'un aura le courage d'aller 4 ans en guerre, avec peu de nourriture, dans la boue, sous les tirs d'obus et de mitrailleuses... On pourra critiquer ceux qui se sont mutilés. Des lâches ?? Ca me sort par les yeux ce genre de critiques !! Est ce lâche d'avoir ras le bol de la guerre (une guerre inutile qui plus est), de vouloir rentrer chez soit ?
Je ne crois pas...
Bien déçu de voir ce genre de mentalités
Rédigé par : Une personne choquée.. | vendredi 16 octobre 2009 à 19h21
Comment ça bonne nouvelle???
On doit honorer les lâches maintenant?????
Ce pays marche sur la tête ! Ceux qui devaient être réhabilités l'ont été. Maintenant que le dernier poilu a disparu, on va cracher sur sa tombe et celles de nos aïeux courageux.
Rédigé par : Chocard | samedi 20 juin 2009 à 13h19
Bonne nouvelle, mais je doute que Sarko accepte ce genre de proposition.
Rédigé par : Pierre | jeudi 10 avril 2008 à 19h49