Cette pleureuse, du monument aux morts de Ceret, est une oeuvre de Aristide Maillol qui éprouvé par la Première Guerre mondiale, réalisa gratuitement dans l'Entre-Deux Guerres quatre monuments aux morts commémoratifs : à Elne en 1921, à Céret en 1922, à Port-Vendres en 1923 et enfin à Banyuls-sur-Mer en 1933 sa commune de naissance.
Sous la photo du monument aux morts de Céret, un détail du monument de Banyuls (voir le monument en totalité dans le dossier photos "Monument pacifiste en France")
Aristide Maillol est né en 1861 à Banyuls-sur-Mer. Il a vingt ans lorsqu’il s’installe à Paris. Après avoir suivi des cours de dessin jusqu’en 1885, il est admis à l’Ecole des beaux-arts de Paris (1885-1893). Ami de Gauguin, il commence à sculpter en 1895. Dans cette seconde moitié des années 90, Aristide Maillol fait des tapisseries et des peintures de style nabi. Par la suite, tout au long de sa carrière artistique, Maillol se placera de manière intemporelle, sans se référer aux différents mouvements avant-gardistes ; l’artiste aime à dire : « Je travaille comme si rien n’existait, comme si je n’avais rien appris. Je suis le premier homme qui fait de la sculpture ». Sa première exposition personnelle sera organisée en 1902. Aristide Maillol exposera régulièrement au Salon d’Automne à partir de 1904. En 1913, il participe à l’Armory Show de New York. Maillol travaille principalement sur l’étude du corps humain, s’attache à l’harmonie des formes, à leur équilibre architecturale. L’artiste sculpte essentiellement des nus féminins monumentaux et plantureux, dans toutes les positions (debout, assises, allongées), nues, drapées, parfois vêtues ; ses oeuvres, lisses et épurées, sont des allégories de la chair qui représenteront les saisons, les jours, les sentiments, les éléments ; ces personnages peuvent être des nymphes ou tout simplement des femmes occupées à des gestes du quotidien. Depuis le début du siècle (1900), Aristide Maillol réalisera de nombreux monuments publics, comme par exemple le « Monument à Auguste Blanqui ». Après la Grande Guerre, les édiles locaux lui passent de nombreuses commandes pour la réalisation de monuments aux morts (Céret, Elne, Port-Vendres et Banyuls, sa ville natale). Un bel ensemble de ses oeuvres est installé aujourd’hui dans les jardins du Louvre et du Carrousel à Paris. Homme libre, Maillol aura tout osé ; il peut être considéré comme le fondateur de la sculpture moderne. Aristide Maillol est mort en 1944 à Banyuls-sur-Seine.
aristide maillol est mort à banyuls sur mer commune de pyrennees
orientales et non à banyuls sur seine/ un habitant de banyuls
Rédigé par : : | vendredi 30 juillet 2010 à 16h35
merci pour votre site et toutes les informations qu'il contient
mon arrière-grand-père catalan, originaire de Céret, a eu la chance de revenir sain et sauf de cette ignoble boucherie
l'autre, provençal, est mort trois semaines avant l'armistice, de la grippe espagnole, ce qui ne fait pas de lui un "soldat mort pour la France", je suppose, en tous cas son nom n figure pas au monument de sa ville, Pertuis ; et pourtant...
Rédigé par : alouette | dimanche 12 avril 2009 à 16h15
Hello!
Nice site ;)
Bye
Rédigé par : plaiciary | jeudi 07 février 2008 à 18h17
Il existe effectivement quelques monuments pour le moins étonnants. Par exemple celui de Clermont dans l'Hérault où une danseuse de cabaret, nue et souriante, veille un gisant (voir sa photo sur l'album "Les gisants").
Rédigé par : Langladure | mardi 16 octobre 2007 à 00h09
Et puis elle est plantureuse, sa pleureuse. Pourquoi ne pas faire une série de photo sur les monuments sexy, j'en ai repéré quelques unes sur vos album.....
Bon, ok je sors
Rédigé par : Gérard | mercredi 10 octobre 2007 à 19h04