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mardi 30 octobre 2007

Commentaires

Kristus

Bonjour,

En réponse au dernier post.
Il existe un site qui rassemble les actes de déces :

http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/index.php

On y retrouve Lechat, Maupas

Pour Gourseaud, rien toutefois. Si recherche approfondie, écrire au modérateur du site

Cordialement

Kristus

m

Bonjour,
Mon arrière grand père a été fusillé : GOURSEAUD; j'ignore son prénom.
Peut être Léon. J'aimerais savoir pourquoi et où. Existe t il une liste des fusillés 14 18
Merci

Pierre DELMOTTE

Réhabiliter à titre posthume est bien, honnête et logique.
Dégrader à titre posthume un général assassin devrait être logique également, mais ça, personne jamais n'osera le soumettre à l'opinion publique ! Pauvre France !....
J'ai un oncle qui fut tué à l'ennemi également à SOUAIN un mois avant les malheureux caporaux fusillés pour l'exemple. Un mystère d'ailleurs demeure sur sa disparition - Il fut porté disparu le 12 Février 1915, mais la date portée sur le feuillet militaire est raturé, et la date officielle est le 13. Or sur les journaux de marche du régiment il n'y a pas eu de combat le 13 ? Fut-il abandonné mourant le 12 et enseveli par un obus le 13 ? Personne ne saura jamais la vérité. Il fut donc porté disparu. Son fils unique né peu avant sa mort fut lui aussi porté disparu en 1940 lors de la bataille de Dunkerque (naufrage de "la Bourrasque"). Ma tante ne pouvait donc se recueillir ni sur la tombe de son mari, ni sur celle de son fils.

Daniel

Merci pour votre site....La projection, le jour du 11 novembre, du téléfilm sur Blanche Maupas montre que les esprits changent. Souhaitons que la réhabilitation de tous ces hommes n'attendent pas 2014....

v. Girard

Mon grand-père a été incorporé en 1915. Cette incorporation avait été repoussée 3 fois en raison de son poids qui était en dessous de la norme.
Donc il est parti "à la guerre" en 1915, il avait déjà perdu 2 frères disparus dès les premiers mois de la guerre et son frère Louis GIRARD fusillé la même année et réhabilité grâce à l'action de Mme Maupas.

Loison

Aujourd'hui 11 novembre 2008, je découvre sur le site internet l'histoire des 4 caporaux fusillés pour l'exemple.
Les généraux morts dans leur lit, n'était pas des exemples. On le découvre avec le temps Joffre au siège de Maubeuge et Nivelle que mon grand prère qualifiait de boucher.
J'ajoute que j'ai accompli mon service militaire ente le 6/1/1965 et 30 avril 1966 au 15° Rald qui était cantonné à Suippes.
En conclusion la vérité triomphe toujours

viot

Passionné par la grande guerre depuis de longues années, je viens de terminer un roman dans lequel j'évoque le quotidien de ces pauvres types. Vous trouverez ci-dessous un résumé de ce roman ainsi que ma position en faveur de la réhabilitation des fusillés pour l'exemple que je ne cesse de mettre en avant lors de la présentation de mon ouvrage.
Modeste démarche à la mémoire de ces hommes qui j'espère, un jour, seront reconnus.

Roman : LES BLESSURES DE L'AME, édité par la société des écrivains

Merci d'avance

Sincères salutations

Présentation :

Eric Viot, 43 ans, membre d’une association de recherches et études historiques sur la vie des Bretons pendant la grande guerre, passionné par cette période et en particulier par le quotidien des Poilus pendant ce conflit.

En 2004, sortie d’un premier ouvrage « Soldats Manceaux pendant la grande guerre » qui est un monument de papier à la mémoire des centaines de Manceaux morts pendant la grande guerre. Cet ouvrage est le fruit de nombreuses années de recherche.

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« Les blessures de l’âme », à mi-chemin entre le roman et le journal intime, présente le quotidien d’un instituteur pacifiste engagé dans cette « boucherie » que fut la première guerre mondiale et qui, blessé dans son âme, ne sera plus jamais le même. D’une lecture aisée, il se veut accessible au plus grand nombre et prend racine dans une documentation solide et manifeste sur ce conflit.

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« - J’ai voulu aborder dans ce roman des sujets qui me révoltent et mettre en avant le fait que bien souvent des vies auraient pu être épargnées :

Nos généraux ont consommé sans modération dans des offensives suicidaires, des milliers d’hommes sont morts sur le terrain par manque de soins, d’autres ont été exécutés juste pour l’exemple …

Le débat concernant les « mutins » de 1917 et plus largement les fusillés pour l’exemple oppose toujours la classe politique. L’Angleterre veut réhabiliter l’ensemble de ses soldats victimes de ces tribunaux improvisés.

N’est-il pas temps de faire la même chose en France ?

Au travers de cet ouvrage, on croise des hommes victimes de ces parodies de procès, bien souvent des hommes courageux qui un moment donné ont dit non à la folie d’une poignée de généraux aussi avides de promotions que désintéressés quant à la survie de leurs hommes ».

Ce n’est pas la « grande » histoire, celle des grandes batailles, de Nivelle, Foch, Joffre, Pétain ou d’autres personnages illustres qui me passionne, non, c’est celle de Georges, François, Arsène et tous leurs camarades qui alimentent les listes gravées dans la pierre des monuments aux morts.

Ce sont ces ouvriers ou paysans qui sont morts loin de chez eux et pour un grand nombre, l’ennemi n’est pas l’unique responsable de leurs disparitions … »

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Sites étrangers sur les fusillés pour l'exemple.

mai 2008

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